Depuis que je l’ai vu, elle hante mes pensées. Je n’arrive plus à me la sortir de la tête. Elle est si belle et ses formes sont un vrai régal. J’ai envi de me la faire juste ça. Je ne veux pas d’une relation. Je me contenterai juste d’une nuit ou deux pas plus.

Au quartier, on me dit de me méfier d’elle. Apparement, elle est dangereuse. Je rigole. Une femme dangereuse et puis quoi encore ?

Je suis décidé. Ce soir, je l’aborde et je ne vais pas me faire rabrouer. Au début, elle est hésitante et ne semble pas emballée par mon invitation. Je joue le grand jeu en lui faisant miroiter un endroit que toutes les filles du quartier aimerait fréquenter. Elle hésite se passe la langue sur les lèvres avant de se décider. Elle me dit oui.

Je me prépare pour cette soirée avec impatiente. Je met mon pâquet de préservatif dans ma poche arrière et je vais la chercher chez elle en sifflotant. Elle s’est mise sur son 31, restaurant sélect oblige. Ses lèvres pulpeuses soulignées par un rouge à lèvres me font du charme. Je me sens comme un roi avec elle à mes côtés.

Quand je pense à ce qu’on va faire ce soir après le repas, j’ai les mains qui tremblent d’impatience. Au restaurant, elle commande les mets les plus chers de même qu’un lot de boissons. Je ne suis pas inquiet, je me suis préparé en conséquence.

A un moment, j’ai la tête qui tourne, j’ai du mal à respirer. J’essaye de me redresser, je vois le sol se rapprocher dangereusement de mon visage jusqu’à le toucher…

Je vais pouvoir enfin soulager ce manque qui me ronge. Il vient de s’effondrer comme une masse. Les gens du restaurant pense qu’il a trop bu. Moi, je sais ce que j’ai mis dans son verre. Je demande de l’aide pour le porter après avoir réglé l’addition avec son portefeuille. J’ai pris une bonne commission au passage tant qu’à y faire.

Je demande au taxi de nous conduire chez moi, à mon studio. La, je le déshabille pour avoir enfin mon moment à moi. Mon plaisir assouvi, je prend un autre véhicule pour le déposer devant sa maison. Ni vu, ni connu…

Je me reveille à l’hôpital. Je me sens mal. Mon père est à côté de moi. Apparement, j’ai failli mourir étouffé suite à la consommation de comprimés Rivo qui selon le médecin est une sorte de calmant très fort pour animaux. J’ai également subi un abus sexuel. Je me souviens juste de l’avoir invité à manger. Le reste, je ne m’en souviens plus. je ne sais même pas si nous sommes sortis du restaurant. Je n’arrive pas à parler, je suis sous le choc. Cette fille m’a drogué et m’a violé et je ne m’en souviens même pas ! Je dois surement être la risée du quartier actuellement. Je me suis fais droguer au Rivo et violer, moi un homme…