Au bout de la course

Article : Au bout de la course
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30 août 2017

Au bout de la course

Au bout de la course, le contexte

Je suis particulièrement épuisée ce soir. Entre les cours et mes courses, je n’ai qu’une seule envie, rentrer chez moi. Je me dirige sur le trottoir afin d’arrêter un taxi. La négociation est âpre. Il faut dire que dans la zone, à cette heure, ce n’est pas évident. Avec les embouteillages, les prix qui me sont proposés sur une si courte distance, sont faramineux.

Pourtant, avec mes affaires dans les bras et cette fatigue dans les pieds, je n’ai pas trop le choix. Un taximètre finit par accepter la somme que je propose et je ne peux m’empêcher de le remercier avec effusion. Je m’effondre sur le siège arrière avec mes sacs et je soupire d’aise. Il faut dire que je commençais à avoir mal aux pieds.

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Tristesse par NoSkill1343 via Pixabay CC

La situation

La nuit est tombée depuis déjà quelques minutes et les raccourcis qu’on emprunte pour éviter les embouteillages sont de plus en plus sombres. Je ne m’inquiète pas, vu qu’on ne va pas y passer la nuit.

Au détour d’une ruelle, le taximètre range le véhicule en s’excusant. Il a envi d’uriner. Je lui fais signe que je comprend et attend patiemment qu’il revienne prendre le volant. Plongée dans mes pensées, j’avoue que je somnole un peu. Je suis donc prise de surprise quand la portière arrière du véhicule s’ouvre brutalement et que le taximètre si sympathique quelques instants plutôt me menace avec une machette.

L’acte

Je prends quelques instants à comprendre avant de me rendre compte qu’il est vraiment en train de me menacer. Je lui tends mon sac et mes sachets pensant à un braquage. Il repousse ce que je lui tend et me demande d’ôter mes vêtements. Mon sang se glace. Vais-je mourir comme ça dans cette ruelle ? Je n’arrive plus à ouvrir la bouche. Je tremble comme une feuille. Il faut que je m’exécute si je ne veux pas que les choses s’empirent. Au bout de quelques minutes je suis nue sur le siège arrière du véhicule. Il ouvre sa braguette…Je comprends, j’étouffe un sanglot et tente de sortir du véhicule, mais la portière qui me donne dos est verrouillée. Il faut que je tente le tout pour le tout en essayant de passer à l’avant mais je me prend des coups et je finis par m’écraser…

Au bout de la course…je me suis faites violer.

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